Lieux à découvrir

Pour découvrir l’histoire de notre commune : Histoire de Louresse-Rochemenier

Notre commune offre également de nombreux lieux à découvrir, en voici quelques uns :

LE SITE NÉOLITHIQUE DES CHOFFAUX Carte

A l’entrée de Rochemenier, ce site préhistorique de « l’âge de la pierre polie » se cache au milieu des champs. Il date d’environ 3000 à 2500 ans avant J.-C., et fut découvert en 2011. 

Les fouilles archéologiques en 2016 et 2017 ont permis de dégager des structures dans une enceinte ovale. On peut citer un bâtiment rectangulaire de 52 mètres de long, et près de 18 mètres de largeur. 

Malgré la difficulté à dater les vestiges en raison du manque de mobilier, des similitudes ont été établies avec des constructions rencontrées à Antran dans la Vienne et dans le Centre-Ouest de la France. 

Les constructions sont considérées comme des occupations domestiques à usage collectif. Elles constituent la première attestation d’une construction de type Antran en Pays de la Loire et d’un site domestique structuré du Néolithique final.

Pour en savoir plus sur ce site exceptionnel : Page Wikipédia de Louresse-Rochemenier

 

L’ÉTANG DU MARAIS Carte

Règlement étang de pêche du marais

Date d’ouverture de la pêche : mercredi 27 avril 2022.

Concours de pêche à la truite : dimanche 24 avril 2022. 

Carte de pêche : 10€ pour l’année (gratuit pour les moins de 15 ans). Carte disponible en mairie. 

LE LAVOIR DE LA BOURNÉE  Carte

Ce lavoir public est situé dans une zone inondée où prend naissance le Ruisseau de la fontaine de la Bournée qui s’écoule en direction de l’étang de Grenet qu’il alimentait. On trouve à proximité une petite fontaine d’eau potable partiellement couverte et un mur qui sépare un abreuvoir à bestiaux du lavoir.

Utilisé par les habitants de La Bournée, le bassin est de belle taille car ils étaient plus nombreux que ceux du bourg de Louresse.

Le lavoir avait pour vocation première de rincer le linge après l’avoir lavé. Puis le linge était battu et essoré à la main. A 700 mètres de la Bournée, le lavoir rendait la brouette indispensable au transport du linge et du matériel.

Le lavoir n’a été couvert que vers 1950, puis fut déserté dans les années 1960. 

LE LAVOIR DE GRENET Carte

La construction de ce lavoir public a été décidée par le maire de la commune, le Comte Ernest de Contades, le 4 juin 1891 pour répondre à l’attente de la population du bourg.

Cette même année, Monsieur Athanase Gardereau donna à la commune une parcelle de terrain située à Grenet, de 18m de long et de 120 mètres carrés. Ce terrain et son ruisseau permettaient l’établissement d’un lavoir public sur le cours d’eau de Grenet.

Lancés en août 1892 les travaux de la construction débouchent sur la mise en eau du lavoir en novembre 1892, en présence de l’ingénieur des Ponts et Chaussées du ministère de l’agriculture. Une retenue d’eau aménagée maintient un niveau d’eau adéquat. 

Les habitants de Louresse-Rochemenier et ceux d’Ambillou l’utiliseront beaucoup jusque vers 1960 et le délaisseront en raison de la généralisation de la machine à laver.

LE MOULIN GOURÉ Carte

   

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Typique de l’Anjou, ce moulin à vent, de type “cavier”, fut édifié par Mathurin Gouré en 1590. Les familles Gouré, Lecompte et Renou y furent meuniers. Le moulin cessa de fonctionner en 1910 et ses ailes furent sciées en 1915. 

Il sera racheté en 1973 en l’état de ruine, puis sera complètement restauré à partir de 1984 par la famille Baron avec l’aide de l’association des Amis des moulins de l’Anjou.

Le moulin Gouré se compose de trois parties : une cabine mobile en bois (hucherolle), une tour conique (massereau). une masse formant une terrasse hexagonale, entourant la cave centrale qui abrite les meules et instruments de travail du meunier.

Ce moulin cavier a la particularité d’être semi troglodytique puisque la chambre des meules est en partie enterrée. 

EGLISE SAINT PIERRE Carte

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Datant du début du XIIIe siècle, l’église de Louresse est dédiée à Saint Pierre et à Saint Paul. Depuis 1809, l’église accueille les fidèles de Rochemenier dont la paroisse fut supprimée par une ordonnance épiscopale et rattachée à Louresse.

Présentant un plan en croix latine à un vaisseau, cette église fut entièrement refaite en 1825. Il ne reste de l’ancien édifice que les murs du sud-ouest et son portail roman avec contrefort du XIIIe siècle. Le chevet et la nef sont aussi du XIIIe siècle.

Le transept et le chœur masquant en partie l’ancien chevet ont été ajoutés du début du XIXème siècle. Le transept est orné d’autels secondaires. L’intérieur a été restauré en 1962.

En 1832, le clocher de l’église détruit par la foudre fut réparé. On ne trouve plus qu’une seule cloche portant la mention “De Contades”.

EGLISE SAINTE MADELEINE ET SAINT JEAN Carte

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L’église de Rochemenier daterait du XIVe siècle. Il s’agit à l’origine d’une chapelle attestée dès 1313 et dédiée à Sainte Emerance, dont le culte est apparu en Anjou au XIIIe siècle.

A la fin du XVIe siècle, Rochemenier et le bourg voisin de Varanne relevaient de la même paroisse. Suite à la destruction de l’église primitive de Varanne, la chapelle en reprend la double appellation, abandonnant celle de Sainte Emerance et devient église paroissiale.

Endommagée durant la période de conflit, l’église fut restaurée au début du XVIIe siècle et plusieurs fois remaniée au cours des siècles.

Elle ne possède pas de transept. La façade romane soutenue par deux contreforts, est percée d’un portail style renaissance. Un campanile arrondi à double bretèche la surmonte et n’abrite plus qu’une seule cloche.

LE MANOIR DE PIERRE-BASSE Carte

Ce grand logis datant de la moitié du XVIème siècle est flanqué de deux échauguettes c’est-à-dire des postes de garde. Il est entouré d’un parc et de caves troglodytiques. L’ensemble des logements du service (cuisine, écuries, habitations des domestiques), date du XVIIIème siècle, tout comme l’intérieur et les ouvertures qui ont été repris à cette époque. 

Toutefois, le domaine existait bien auparavant car on le mentionne dès le XIVème siècle (Petra Bassa, 1316). 

Le logis a appartenu à plusieurs familles et seigneurs des alentours. Au XVIIIe siècle, le baron de Doué-la-Fontaine, Joseph F. Foullon en avait fait sa maison de campagne. Ensuite, la maison du Marquis de Cossé-Brissac en fut propriétaire. Plus récemment le manoir fut également propriété de l’écrivain Patrick Cauvin. Il s’agit d’une propriété privée. 

 

CHATEAU DU PONT-DE-VARENNE Carte

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Il fut construit près d’un vieux pont, sur un domaine marécageux de l’abbaye de Saint-Florent de Saumur, qui l’échangea au XIIe siècle à des Seigneurs particuliers.

Il date du début du XVIe siècle. Il est bâti sur un terre-plein carré, flanqué de trois tours d’angles, entouré de douves vives alimentées par le ruisseau la Varenne.

Il présente deux ailes. Le corps de logis principal, de style renaissance, possède un pavillon central du début du XVIe siècle accolé à une chapelle à campanile. Les communs (cuisine, logements de domestiques) datent du XVIIIe siècle ; les intérieurs et l’aile sud furent remaniés au XVIIIe et au XIXe siècle.

François Foullon, baron de Doué, en fut propriétaire vers 1754. De 1796 jusqu’à 1830, le propriétaire était Jean-François Merlet, préfet de Vendée, puis la famille du Général Genest et du Commandant Rothé ; leurs descendants l’habitent encore de nos jours. Le château du Pont-de-Varenne est une propriété privée. 

LE DOLMEN LA PIERRE COUVERTE DE CORBEAU (LA BOURNÉE) Carte

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Ce dolmen de type angevin est constitué de blocs de pierres massifs, des monolithes, arrangés les uns par rapport aux autres.

Il s’agit d’une construction funéraire, tombe collective en pierres, datant du néolithique (entre 6000 et 2200 avant notre ère). Les défunts étaient déposés au fur et à mesure des décès. Des fouilles anciennes et peu documentées auraient mis à jour des ossements.

Le Dolmen comporte une entrée à portique étroite, puis une chambre sépulcrale en partie effondrée. Une dalle de couverture est présente en arrière et repose encore sur le support de gauche et touche le sol par l’autre extrémité. La dalle de fond, dite de chevet, est couchée.

Ce dolmen a la particularité de ne pas utiliser que le grès des alentours et comporte des dalles de falun dont les gisements sont distants d’au moins trois kilomètres. 

POLISSOIR DE LA BOURNÉE Carte

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De par son emplacement à la croisée de différentes aires culturelles, la commune comprenant ses différents hameaux, fut une terre de carrefour d’influence mégalithique.

Situé à la Bournée, au bord de la route à un carrefour, ce polissoir aurait été déplacé.

A la période Néolithique aussi appelée “âge de la pierre polie”, comprise entre 6000 et 2200 avant notre ère, ce gros bloc de grès servait à affûter et polir des outils en pierre (silex et autres roches dures), comme des haches, pointes de flèche et couteaux par exemple.

Deux rainures parallèles usées témoignent du polissage répété de la face de nombreux outils de pierre. La hache en pierre polie était l’outil principal à tout faire et le polissage permettait de rendre les tranchants plus résistants et plus efficaces.

L’EGLISE DE VARENNE Carte

L’église de Varennes dédiée à Sainte Madeleine et Saint Jean, date au moins du XIIIe siècle. Elle fut détruite en 1567 par les Huguenots, durant les guerres de religion.

A la fin du XVIe siècle, la chapelle Sainte Emerance à Rochemenier, qui dépendait auparavant de la paroisse de Varanne, devint le siège du service paroissial de Varanne.

L’église et son village ne furent pas reconstruits. La population a probablement émigré dans les carrières souterraines du hameau voisin de Rochemenier, transformées à cette occasion en maisons et chapelle troglodytiques.

De cette ancienne église, il ne reste que la partie centrale de la façade du pignon ouest avec son portail. La façade abrite un clocher-mur à double bretèche qui ne contient plus aucune cloche. Le sommet du fronton fut tronqué et orné postérieurement d’un triangle.

CHATEAU DE LAUNAY

Le fief date au moins du XIIIe siècle. Le château appartenait au XVe et XVIe à la famille de Brénezay, au XVIIe à la famille Testu, au XVIIIe aux Le Bel de La Jaillière puis aux De Contades. Il s’agit toujours d’une propriété privée.

En 1735, cet ancien château féodal et seigneurial comportait un corps de logis, pavillon, chapelle, pont-levis, colombier, et grange. Le tout était fermé de murailles et fossés.

Il y eut une chapelle dédiée à Sainte Catherine, reconstruite et bénie en 1773. Elle fut toutefois détruite durant la Révolution.

Brûlé et fortement endommagé pendant la Révolution, le château fut rebâti en 1830, par le marquis Mery de Contades (maire de la commune) qui en était propriétaire. Son fils Louis l’a agrandi d’une aile à l’est, d’un second corps identique et parallèle, et a défini le tracé d’un parc de cent hectares en 1870. La chapelle actuelle, les communs et l’orangerie semblent de cette période.

MAIRIE – ECOLE

En 1879, l’école et la mairie étaient situées dans des salles vétustes louées. Cette même année, le conseil municipal prit la décision de construire une école de garçons avec logement d’instituteur, accolée à une mairie. Le conseil municipal acheta un terrain de 17,60 hectares en 1881. La construction s’est achevée en 1883. 

L’école avait une seule classe prévue pour 54 élèves de niveaux différents et chacun disposait d’un mètre carré. Cette classe correspond à la salle actuelle du conseil municipal depuis 2007 où sont désormais organisés réunions et mariages. A la place de la salle du Tilleul actuelle, derrière l’ancienne classe, se trouvait un préau couvert avec vestiaire.

Des murs et clôtures avaient été construits en 1885. Il y avait deux entrées, une pour accéder à la mairie, l’autre empruntée par les élèves. Des jardins se trouvaient devant la mairie. 

De nombreux travaux et constructions ont été réalisés, ce qui a changé l’aspect des lieux.

LE MONUMENT AUX MORTS

Projet du sculpteur angevin Rouillard Pierre, édifié en 1921, le monument aux morts, fort en symbolique, commémore et honore les soldats disparus à la guerre de 1914-1918.

Cet édifice en calcaire présente l’inscription “A LA MÉMOIRE DES ENFANTS DE LOURESSE ROCHEMENIER MORTS POUR LA FRANCE 1914-1918”,  encadrée par les noms des soldats inscrits par ordre alphabétique et regroupés par année de décès.

Une croix pattée surmonte la sculpture d’un Poilu mourant couronné par un ange, serrant le drapeau de la République et un casque. La partie inférieure du monument traitée en bas-relief présente une croix de guerre posée sur deux glaives croisés, suspendue par un ruban.

Deux couronnes mortuaires, une en feuilles de laurier, l’autre en feuilles de chêne apportent une ornementation végétale ainsi que les palmes entrecroisées avec un ruban.

PARC RAIMBAULT-COURJARET

Benjamin Auguste Courjaret acquit en 1878 “la maison du parc” à Louresse. Quelque temps plus tard, son fils Benjamin Mathurin, acheta une partie du parc, située derrière la maison, qui relevait auparavant du domaine de la Lucasière, attesté dès le XVIe siècle.

Une grande allée bordée de grands ormeaux greffés qui allait du bout de la rue principale jusqu’en haut de la Lucasière le traversait. 

La descendance Courjaret créa un magnifique parc touffu, d’une superficie d’environ un hectare, aux essences végétales variées. Il s’agit d’un endroit préservé avec encore une végétation spontanée qui constitue une réserve de biodiversité : cèdres classés et chênes centenaires, noyers, ifs, marronniers, noyers… 

Héritière depuis 7 générations, la famille Raimbault en a fait don à la commune en 2022. 

SITE GALLO-ROMAIN et CAROLINGIEN de la CHAUSSEE

En 1997-1998, lors des fouilles archéologiques, des vestiges gallo-romain et carolingiens ont été mis à jour. A la périphérie d’un domaine rural, le site a connu trois grandes périodes d’occupation : antiques et médiévale jusqu’au début du XIIe siècle. 

La phase la plus ancienne date d’avant la conquête de la Gaule par les Romains (soit avant 58 avant J.-C.). La seconde occupation avec exploitation gallo-romaine fut mise en place lors du premier siècle après J.-C., jusqu’au IIIe siècle.

Lors de la troisième phase d’occupation, un édifice religieux et un cimetière furent construits à la période carolingienne (entre 750 et 960). 68 sépultures d’adultes et d’enfants ont été retrouvées. De nombreux détails laissent penser que sur ces lieux vivait une communauté chrétienne lors des VIIIe et IXe siècles. 

CHAPELLE TROGLODYTIQUE DE ROCHEMENIER

Située en partie sous l’église de Rochemenier, il s’agit à l’origine d’une ancienne carrière d’extraction de falun datant du XIIIème siècle. Elle se visite au musée troglodytique.

Durant les guerres de religion entre catholiques et protestants, l’église du bourg voisin de Varennes, dédiée à Sainte Madeleine et Saint Jean, fut détruite en 1567.

Les fidèles et survivants auraient alors utilisé cette cavité souterraine comme lieu de culte à la fin du XVIe siècle, le temps de la reconstruction en surface de la chapelle Sainte Emerance qui avait également été endommagée.

Bien que non consacrée, on a donc célébré la messe sous terre dans l’Ancienne chapelle souterraine qui conserve des vestiges de cet usage, creusés dans la roche : trois arcs gothiques, une croix et des niches pour statues. Le sol est aussi en forme de croix.